Week End à Djougou par Aliénor
Bonjour à tous!
Voilà un petit mail pour vous raconter le week-end du 12 au 15 semptembre! Un long week-end car nous avons posé les deux jours de récup de la fin du stage à ce moment là pour pouvoir revoir Marie-Louise et toute sa famille!
Le vendredi soir est assez tranquile: nous avons mangé chez Gutemberg et Marie C. enleve ses tresses.
Pendant le détressage, ça fait trop mal!!!!
Après le détressage, jackson five!
Au maquis la trilogie, en compagnie de gutemberg (responsable de ce maquis et du laboratoire de l'hôpital de boko). très bonne adresse à parakou!
Le samedi matin, enfin plutot le samedi midi après une grasse mat bien méritée, nous prenons un taxi-brousse en direction de Sanson.
Avec les habitants du villages de sanson (village où se trouve le monastère de kokoubou)
C'est un petit village à 25 km de Parakou sur la route de Djouou où il y a un monastère Cystercien, Notre Dame de Kokoubou.
Sur la route pour aller au monastère de Kokoubou à pied, un vrai cagnard!
Petit village caché dans la brousse.
Nous voulons absolument aller dans ce monastere pour faire le plein de confiture car les moines en visite à l'hopital nous on suggérer que la leur était meilleur que celle des moniales.
En effet d'habitude nous allons au Monstère (féminin) Notre-Dame de l'étoile (qui se trouve près de l'hopital de boko) pour achetez confiture et jus de fruit.
Les moines sont très sympatiques. Ils sont plus béninois que français car ils ont tous plus vécu au Bénin. Le père Jean (surnomé le peuhl par Grégoire car il marche tous le temps pied nu et parle très bien peuhl!), nous accueille avant de nous confier à un autre pour la visite du monastère. Notre-Dame de Kokoubou est un endroit très calme perdu au milieu de la campagne avec des jardins manifiques.
Nous sachant étudiante infirmière,après cette visite, le père jean nous emene faire un tour des malades de la région. Nous commencons par le dispensaire du monastère où il y a un jeune devenu paraplégique suite à une chute d'un arbre. Celui-ci a élu domicile depuis 4 ans dans une chambre d'hospitalisation avec toute sa famille ! Grâce aux moines cils a pu avoir un fauteuil roulant ce qui lui permet d'aller un peu dehors. Au font de la cours nous rendons viste à une ancienne infirmière, hémiplégique suite à un AVC. Nous en profitons pour discuter un peu avec l'infirmier de garde qui nous montre le test rapide de dépistage du palu. Malheureusement ce test n'est fiable qu'a 55 % à peu près. Comme le dispensaire ne dispose pas de laboratoire ou de materiel technique, si il y a un problème, les moines (qui sont les seul a avoir une voiture dans le coin) emene le malade à l'hopital de référence le plus proche, qui est l'hopital de Boko à 40 km!
Ensuite nous allons voir un rebouteux dans un village à 6 km du monastère. Ce tradi-thérapeute est spécialisé dans les menbres cassé. La méthode est simple: prère, séance d'exorsime quand il y a une infection, port de gris-gris et...immobilisation par des bout de cartons! On tremble pour les fémur cassé mais apparement la méthode marche bien car même les hopitaux quand ils ne peuvent plus rien les envoie ici! La plupart sont suite à un accident de moto!
Notre dernière visite est pour une jeune fille peuhl, hydrocéphale, qui bénéficie elle aussi d'un fauteuil roulant!
On nous installe dans des chambres à coté d'une religieuse de passage. Pour la première fois depuis notre arrivé au Bénin nous avons chacun notre chambre avec douche et seulement pour 1500f la nuit avec le petit dej!
Le soir se passe au rythme des prière que nous entendons de la chapelle toute proche! Le reveil à 5h est un peu dure meme si les prière sont très belles! Ca nous change pas trop des mosqués!
Pour ce qui est des repas, ils se font en silence et avec une prière avant et après! Nous devons également faire la vaisselle après mais la nourriture est vraiment bonne et leur fromage frais (sorte de fromage blanc) est à tombé par terre! Marie C. n'est pas enchantée de ne pas pouvoir parler!
Le dimache matin apres la messe au son des djembé et chora, la père jean (qui à célébré la messe pied nu comme à son habitude), nous emene voir les village peuhl.
Le dimanche matin, en route pour les campements peulhs en compagnie du père jean, un bonhomme de 68 ans qui vit depuis 37 ans au bénin, qui marche toujours pieds nus et qui parle couramment bathonu (langue des baribas) et peulh, impressionnant!
Aperçu discret d'un campement peulh (nous n'avons pas trop osé prendre de photos au sein du campement). C'est très rudimentaire, murs en terre et bouse de vache et toit en paille. A lk'intérieur on trouve juste un coin pour dormir. il y a plusieurs huttes comme ça disposé en rond, chaque membre de la famille a sa hutte. ces habitations étaient faites pour que les peulhs (peuple nomade à l'origine) puisse se déplacer facilement. maintenant ils sont plutot sédentaires et ce sont principalement eux qui font l'élevage de boeufs et autre animaux.
Nous assistons à la traite des vaches. Les peuls sont acroupis avec un bol en plastique pendant que les enfants retiennent les vaux.
Troupeau de Boeufs avec les jeunes éleveurs qui mènent le troupeau!!
En pleine promenade avec Père Jean!!
Après le repas du midi, un américain qui pasait quelques jours dans le monastère nous amene a Djougou avec son 4X4 ! Il est linguiste et traduit depuis de nombreuse année la bible dans un dialecte parlé dans un petit village du nord bénin. Nous roulons au sons du rock américain des année 50/60 au grand bonheur de Marie B! On ne se croirai plus en Afrique...
A Djougou nous cherchons un hotel et sa piscine recommendée par le Petit Futé. Nous le cherchons en vain. Nous apprendrons plus tard qu'il existe mais à Parakou! Merci chèr guide pour tes informations une fois de plus très précise...
Nous allons faire un tour dans le marché puis nous allons boire un verre à l'ombre d'un flamboyant.
Nous appelons Marie-louise pour savoir a quel nous avons rendez-vous le lendemain. Celle-ci nous explique qu'ils ont deux jours de retard sur leur programme et que finalement ils ne seront à Djougou que mardi!
C'est pour les voirs que nous avons posé un deuxième jour de congé!
Un jour de congé de plus ce n'est pas un problème pour les touriste infatiguable que nous sommes! Nous trouvons tout de suite de quoi occuper la journée du lendemain : Les village Taneka!
Ce sont deux villages typiques perchés dans les collines de l'éthnie Taneka. Pour y arriver, ce ne fut vraiment pas facile : une 1/2 heure de taxi, 20 min de zem sur une piste très cahotique à certains endroits.
Arrivé dans le village Taneka-Béri nous sommes accueillis par les enfants qui nous emenent voir leurs maisons. Une femme nous invite à nous assoir. Nous discutons un peu et là un homme apparait. Il se présente, c'est le Roi! Celui-ci essaye de nous faire payer 2000f par personne pour la visite du village ! On négocie dure et finalement nous payons 200f chacune pour la viste du "musée". C'est une petite case où le roi rassemble des objets traditionnels, pour certains datant du 19ème, et qui sont utilisés dans les cérémonies.
Quelques enfants du village nous accompagne à travers la montagne pour nous monter le chemin qui mène à la grotte sacré et au village Tanaka-koko.
La piste passe a travers des herbes plus haute que nous, parfois il n'y a même plus de piste tellement la végatation est luxuriante, on se dit que l'on aurait jamais trouvé tout seul ce chemin!
Il fait chaud, on arrête pas de monter et de descendre mais les petits suivent quand même le rythme!
Arrivé a Taneka-koko, un jeune garçon nous montre un endroit tranquile pour que nous puissions manger à l'ombre. Sur le chemin nous rencontrons des gens qui se rendent à un enterrement. C'est la fête, tous les instruments sont de sortie, les gens sont habillés de toutes les couleurs. Marie C. et moi, nous nous joignons à la danse ce qui fait beaucoup rire tous le monde!
Après la pause à l'ombre des grands arbres, le jeune nous emene voir la "piscine". Nous marchons sur une route en plein soleil dans un paysage alternant entre les champs et la savane humide. Vraiment très jolie! Nous arrivons alors a un cours d'eau dont une partie a été detournée pour remplir des bassins artificiels. Malheuresement ces bassins ne sont pas entretenus et dans l'eau stagnantes poussent de nbreses algues. On opte pour le petit court d'eau "pataugoire" pour se baigner!
Et pour une fois on a de la chance, il ne pleut pas! Pas une goute de pluie pour nous gacher cette baignade! On est vraiment contente!
Le retour sur Djougou se révele un peu compliqué. Des jeunes se proposent de nous ramener sur Kopargo ( d'ou nous porrons trouver un taxi pour Djougou) et bien sur on se fait arnaquer. Mais comme ils n'y a pas de zem en vu, on a pas vraiment le choix! La route est presque impraticable et je ne suis pas rassurée. Mon chauffeur a une grosse moto et il n'arrête pas de faire des accélerations-freinage brusque! A koprago on trouve un taxi, royal qui nous emmène pour 500 francs chacune sur Djougou alors que nous ne sommes que 3.
J'ai oublié de raconter quelque chose! Le lundi matin , alors que nous prenons notre petit dej au flamboyant, nous rencontrons Bienvenue. Il est vendeur debaterie de portable et est vraiment très sympatique. Nous discutons bien avec lui. Il nous conseil sur les prix du taxi et des zems. Le soir nous allons manger avec lui dans un maquis : Nouvelle génération. Nous parlons avec lui de la polygamie et des problème que ça enrendre! Son père avait 11 femmes et 45 enfants!
Le lendemain réveil matinal sous la pluie. Notre Ojectif du jour : l'hopital de Grégoire qui est en construction et la rencontre avec les enfants de Marie-Louise et Louis-Marie. Nous nous rejoingons dans une caféteriat du centre ville pour les petit déjeunez. La bas c'est les retrouvailles avec Grégoire, Félix, Soeur Johanna, Marie-Louise et son mari! Nous faisons connaissance avec leur 4 enfants qui viennent des 4 coins du monde!
Apres un petit dej dans une super ambience nous voila tous entassés dans deux voitures en diraction du futur hopital. Il ne fait pas aussi chaud que lorsque Laure et david sont aller constater l'avancement des travaux. Marie-Louise et son mari sont assez fière car c'est avec entièrement avec l'argent de l'association Partage Bretage-Côte d'Ivoire (et notre modeste contribution) que Grégoire peut construire un 3ème hopital psychiatrique au Bénin!
Tout le monde pose devant la première pierre de l'Hopital!!
Après une visite approfondie de tous les batiments, un discours de grégoire devant les ouvriers (prononcé devant les viscères de mouton tué pour l'occassion), nous retournons manger au maquis "Nouvelle génération".
On se quitte joyeusement vers 15h sur la même place ou presque ou l'on s'est retrouvée! A bientôt les amis...
A 16h nous prenons la car pour rentrer sur Djougou!...
Aliénor
P.S:Pour ceux qui veulent voir les photos de meilleure qualité, direction l'album photos!!